Troubles cognitifs dans les pathologies cérébelleuses

Research output: Chapter in Book/Report/Conference proceedingChapterpeer-review

Abstract

Pendant plusieurs siècles, le cervelet fut étudié principalement pour son rôle en tant que seul coordonnateur de l’équilibre et des activités motrices. C’est ainsi que Thomas Willis (1621-1675) associa les hémisphères cérébraux à la pensée et le cervelet aux fonctions motrices. Théophile Bonnet (1620-1689), quant à lui, démontra de façon expérimentale que chez l’animal, les lésions induites au cervelet pouvaient mener à un arrêt cardiorespiratoire et à la mort. Luigi Rolando (1773-1831) observa des troubles de l’équilibre et de la coordination, ainsi qu’une hypotonie musculaire sur ablation du cervelet chez l’animal. Durant la première moitié du XIXe siècle, Marie Jean-Pierre Flourens (1794-1867) mis en évidence, sur base d’expérimentations animales, que les lésions du cervelet causaient des mouvements volontaires imprécis et irréguliers, ressemblant à une démarche ébrieuse, tandis que les fonctions sensorielles (vision, audition) restaient apparemment normales. Joseph Babinski (1857-1932), pour sa part, souligna le rôle du cervelet dans la gestion de l’équilibre. Les descriptions cliniques détaillées que Gordon Holmes (1876-1965) donna des déficits cérébelleux (hypotonie, dysmétrie, dysarthrie) chez les soldats britanniques blessés par balle au cervelet durant la Grande Guerre, contribuèrent à consolider la conception traditionnelle exclusivement motrice du cervelet.
Original languageFrench
Title of host publicationImagerie du cervelet
EditorsStéphane Louryan, Marc Lemort
Place of PublicationMontpellier
PublisherSauramps Medical
Pages31-41
Number of pages11
ISBN (Print)979-1-03-030130-4
Publication statusPublished - 2017

Publication series

NameLes annales du Collège d'Enseignement Post Universitaire de Radiologie
PublisherSauramps Medical

Cite this