Even a stopped clock is right two times a day: Confluences #2

Bien que nous redoutions la répétition, celle-ci donne un sens à nos actions, à nos relations et est fondamentale dans la manière dont nous nous engageons avec les autres, notre environnement.
 Even a stopped clock is right two times a day explore l'espace prenant forme à l’intérieur cette boucle, où les significations et interprétations existantes évoluent en échos. 
L'exposition se déploie comme un lieu collectif en constante mutation, où le langage devient sculpture, la sculpture devient mur, les murs deviennent images, les images deviennent espace et l'espace devient parole.
 
 
Avec ses écrits, Gerlinde Van Puymbroeck fabule et fabrique une aire de significations déroutantes. Le texte devient vulnérable et presque tactile, faisant résonner son auteur absent. Dans l'œuvre de Bram Van Breda, l'écrivain est présent, c'est la matière et l'image en soi qui semblent disparaître dans un jeu complexe avec leur environnement. Le contraire semble se produire dans l'œuvre de Jan Duerinck, où le commun se manifeste dans l'image et la sculpture, façonnant le collectif, inventant de nouvelles dimensions au sein d'une même apparence physique.
 
 
Tout comme les échos sont un aperçu de l'absent, une fragmentation abstraite de la réalité.

Jan Duerinck, Bram Van Breda, Gerlinde Van Puymbroeck